Texte de MISSTOUT ✨


Hey tout le monde ! 

Aujourd’hui, je publie le texte de MissTout « Meurtre intelligent » ! Mais d’abord, comme promis, petite pub et petite dédicace pour toi ^^Je suis vraiment contente de te connaître car tu es une personne très sympathique. Je te souhaite une bonne et belle continuation, et gros kiss 😘Son blog est génial, allez le voir et surtout abonnez-vous si il vous plait ! Cliquez ici pour y accéder !

Voici son texte :

CHAPITRE 1


On m’appelle pour m’annoncer une nouvelle bien bizarre : le riche Edwards est mort durant son sommeil. Pourtant, il se portait à merveille, de quoi éveiller des soupçons...Je mets ma main au feu qu’il s’agit d’un crime.  
Comment un homme en parfaite santé peut mourir si subitement?
Moi, Lewis Stanford, suivi de ma chère assistante de 34 ans, Miss Carenty,  
ne sommes pas sûrs de vouloir s’y impliquer. Bien assis sur mon fauteuil,  
je bois ma tasse de thé. Je ne fais plus parti du Scotland Yard, mais  
désormais de la police française. J’ai bien vieilli, maintenant 45 ans, je  
sens mes os sont plus fragiles et l’arthrose me ronge les doigts. Mes  
cheveux sont d’un gris bien clair. Quelques années auparavant un crime  
m’avait éveillé, m’avait donné confiance, mais maintenant j’ai l’impression  
que aucunes de mes enquêtes mènent à leurs fins. Je piétine sans rien  
trouver d’assez concret pour que ce soit une bonne preuve. Les meurtriers  
doivent être en train de boire un verre en célébrant leur somptueux crime!  
Hélas, il faut que je réussisse une enquête pour garder mon poste. C’est  
peut-être une bonne occasion, mais tout peut arriver. Si cela ne  
constituait pas un crime et simplement un décès comme les autres? Comment  
pourrais-je le savoir, car dès que je me lance dans une investigation, je  
dois la continuer jusqu’à la fin. Peut-être que détective n’est pas le bon  
métier pour moi, je n’en sais rien. Je vieilli et peut-être que je suis  
moins logique ou persévérant. Sauf que cette fois-ci, je sens que je  
pourrais trouver la clef du mystère. Ma décision est prise, je vais  
annoncer à Miss Carenty que je me lance dans l’investigation qui va faire  
changer ma vie.
Arrivé à la somptueuse demeure digne de milliardaires, je frappe à la porte  
fermement. Une dame m’ouvre et dit :
- Qui êtes-vous?
- Lewis Stanford et Miss Carenty, police française, enchanté! dis-je en lui
tendant une main.

- Entrez, je vous en prie. C’est horrible ce qui est arrivé! dit-elle  
affolée. Vous savez, ma maîtresse est complètement déboussolée et je la  
comprends très bien, pauvre femme! Perdre son mari d’une façon si  
inattendue doit être un choc.
- Effectivement, connaissez-vous Edwards?
- Pas tant, c’est plutôt Miss Cafford qui s’occupait de lui. dit-elle
rapidement.
- Qui est cette femme? demande Miss Carenty.
- Sa femme de chambre, si vous voulez, je peux l’appeler. dit la femme de
chambre.
- Soit. dis-je
- Je reviens dans un instant.

CHAPITRE 2

Je vois une femme dans la soixantaine, cheveux gris accompagnée d’une  
démarche plutôt élancée. Elle me foudroie du regard, mais m’adresse un faux  
sourire. Elle dit :
- Oui?
- Nous voulons vous poser quelques questions à propos de votre maître.
dis-je
Aucune autre réaction de sa part, sauf un simple haussement de sourcils.
- Que voulez-vous savoir à son sujet?
- Nous cherchons toutes informations qui vous semble utile pour régler ce
cas bien bizarre. dis-je.
- Quel cas? demande-t-elle.
- Votre maître a été assassiné, mademoiselle. dit Miss Carenty.
- Ah, celui-là. dit-elle avec une pointe de déception dans sa voix. Tout ce
que je sais c’est que mon maître est mort lorsqu’il était en parfaite  
santé, étrange n’est-ce pas? Je suis sûre que cela doit constituer un  
crime. Les assassinats sont beaucoup plus courants ces temps si, vous ne  
trouvez pas?

- Oui, en effet. dis-je rapidement. Pouvez-vous me parler de sa vie en  
général, ses relations et ses occupations personnelles?
- Je ne connais pas grand-chose du côté personnel de mon maître. Vous  
savez, je ne suis pas le genre de personne qui irai fouiner pour des choses  
qui ne me concerne pas du tout. Je n’aime pas m’impliquer dans des  
situations parfaites pour commencer des potins.
- Allez-y tout de même.
- Edwards avait pris sa retraite il y a un peu plus de cinq ans. Il  
travaillait
dans une riche entreprise de bijoux. Il était dans un club de poker privé  
et il dépensait beaucoup ces derniers temps... Tout le monde l’aimait vous  
savez? Personne, je ne dis bien personne ne l’appréciait pas. Il était aimé  
un peu partout dans la ville. Même dans les restaurants les gens lui  
levaient leur chapeau! Incroyable, non? Pourtant depuis sa mort, personne  
ne semble si triste... je ne cesse d’y penser.
- Et vous? Je veux dire votre vie personnelle. dis-je.
- Ah, moi. Et bien je me suis mariée il y a 25 ans avec un charmant homme
nommé Steve McRonley.
- Mais vous n’avez pas le même nom de famille. remarque Miss Carenty.
- Oui, en effet, bien vu. Mon mari est mort il y a environ une semaine. Il
est mort noyé. dit-elle. Puis elle rentre sa tête dans ses mains.
- Mes sympathies, Miss Cafford. dis-je.
- Sans vouloir être indiscrète, votre mari a peut-être été assassiné pour
créer un alibi au coupable. dit Carenty. C’est un scénario bien courant,  
les gens bêchent sur un problème alors il cherche à l’éliminer le plus vite  
possible et efficacement. Le crime est la façon parfaite.
- Comment osez-vous? s’emporte Miss Cafford qui se redresse sur sa chaise.  
Je souffre déjà assez et vous voulez me rajouter l’idée qu’il a été tué par  
l’assassin de M. Edwards?
- Calmez-vous, c’est juste une hypothèse rien est sûr. Nous n’avons aucune  
idée. Peut-être que c’est effectivement un simple accident, mais c’est  
quand même bizarre que cela coïncide avec celui de votre maître et je le  
répète c’est un scénario bien courant maintenant. Comme vous l’aviez dit  
les crimes ont augmenté en nombre. Donc les gens sont de plus en plus à l’affût d’indices. C’est fort probable qu’il soit tué parce
qu’il savait quelque chose.
- Mon mari n’était pas corrompu, il était sain! rage Miss Cafford.
- Oh, vous savez, les hommes ont tendance à avoir leurs petits secrets.
Miss Cafford ouvre la bouche pour protester, mais je lui fais signe  
d’arrêter. Carenty est une fille logique et têtue. Je me rappelle les  
premières investigations que nous avons fait ensemble. Elle me guidait et  
elle avait trop souvent raison. Je suis supposé être son guide, mais  
désormais l’inverse est beaucoup plus probable. Peu après lorsque Miss  
Cafford s’est calmée, je demande à Carenty de prendre des notes de tout ça.  
C’est quand même bizarre, comme cette Cafford n’a pas pensé une seconde que  
son mari aurait pu être assassiné. Ce qui me surprends c’est qu’elle est  
une fille très logique et j’en ai la preuve, elle a fait le lien entre la  
réaction des gens et sa mort. Elle avait nettement soupçonné quelque chose,  
mais son mari, aucun soupçon. Il y a quelque chose à comprendre dans tout  
ça.

CHAPITRE 3


Soudain, une femme plutôt jeune arrive en courant dans la bibliothèque. Une  
brunette bien classique, bien maquillée par contre. Puis elle nous fusille  
du regard. Je ne sais pas vraiment quoi faire, ses yeux noirs percent les  
miens. Je ne fais que la regarder sans pouvoir détourner le regard. Peu  
après elle s’écrie :
- Vous, qu’êtes-vous venu faire ici, hein? À part déranger tout le monde  
avec vos questions stupides? Mon père est mort, car il était vieux, pas par  
un crime. Je n’ai pas besoin de policiers qui viennent déranger notre paix.
- Excusez-moi, madame, mais il semble que cela dérange seulement vous.  
glisse Miss Carenty.
- Qu’est-ce que vous savez sur mon père, hein? RIEN. Alors arrêtez de vous  
prendre comme Sherlock Holmes et rentrez chez vous. De plus, qui vous a  
laissez la permission de rentrer dans la bibliothèque de papa?
- Miss Cafford nous a laissez entrer, madame. dis-je calmement. Aussi quel  
est votre nom?

- Linda Edwards.
- Votre mère est-elle ici? demande Carenty.
- Oui, deuxième étage première porte à gauche. Pourquoi, hein? Pour la
bombarder des questions qui vont la faire pleurer? Pour avoir vos petites  
informations inutiles et après sauter à votre stupide conclusion qu’il a  
été assassiné?
- Exactement, Miss Edwards. dit Carenty super calme.
- Vous êtes des cochons, des fouineurs, des apprentis sans expérience. rage
Linda.
- Oui, c’est ça. Nous sommes des trafiqueurs de drogues qui viennent du
Mexique pour prendre vos informations personnelles. Nous ne venons pas pour  
restituer un crime, bien sûr que non. ajoute Carenty.
Miss Edwards tourne au rouge cramoisi et lui donne une gifle. Puis, elle  
sort de la salle. Carenty éclate de rire et dit :
- Mais elle est folle! Je n’ai jamais vu quelqu’un avec un tel caractère!
- Oui, en effet, j’aime bien ton idée de trafiqueurs de drogues, bien pensé!
- La pauvre, elle a dû prendre ça très personnel, déjà qu’elle prend notre
enquête comme si nous essayons de régler quelque chose d’inutile. Puis
elle recommence à rire aux éclats.
- Allons voir sa mère au deuxième étage.
- Espérons qu’elle sera plus sensée!
Nous traversons la bibliothèque et refermons la porte doucement. Après  
quelques minutes de recherche intense pour trouver l’escalier, nous le  
trouvons bien caché. Nous montons les marches lentement, elles sont  
couvertes d’un tapis rouge foncé orné de motif de fleur sur les côtés. Nous  
arrivons devant la porte et Carenty me dit :
- Règle numéro 1 on ne parle pas de sa fille.
- Règle numéro 2 restons discret sur tout ce qui concerne son mari. dis-je.
- Ok, nous sommes prêts. Nous devons respecter ces règles en tout temps
d’accord?
- Oui, c’est bon. Je ne suis pas si nul que ça, j’ai des principes aussi.

Nous cognons à la porte doucement. Aucune réponse. Je recommence une  
deuxième fois, mais plus fort. Aucune réponse. Je finis par simplement  
essayer d’ouvrir la porte, en vain. Cela ne présumait rien de bon. Il  
pourrait avoir un cadavre de l’autre bord de cette porte, visiblement si  
oui, l’assassin a été intelligent, parce que nous n’avons aucune clefs. Je  
dis à Miss Carenty de surveiller la porte pendant que j’essaye de trouver  
quelqu’un qui possède la clef de la chambre. Je fais le tour de la maison,  
jusqu’à la cuisine. Je m’arrête pour observer, il y avait un comptoir en  
marbre et un lavabo en argent. Mes yeux s’arrêtent sur les couteaux. Il  
avait douze trous, mais onze remplis. Pendant au moins dix secondes je les  
fixe. Le couteau manquant est nulle part. Je cours dehors, et je croise le  
jardinier, je crie :
- Vite, j’ai besoin de la clef de la chambre six, s’il vous plait!
- Voilà, voilà. Vous avez un problème M. Stanford? dit-il en me tendant la
clef
- Non, rien. Ne vous en faites pas!
Je cours le plus vite possible, je monte au deuxième et ouvre la porte. En  
ouvrant, un cadavre repose sur le lit. Habillé en serviteur, je reconnais  
le gentleman qui nous avait servi l’apéro. Un couteau de la même marque que  
celle que j’avais vu à l’étage est fiché en plein cœur. Un filet de sang  
coule le long de sa bouche, donc le meurtre vient juste de se produire. Sa  
face est pale mais pas encore blanche. Miss Carenty est surprise et glisse :
- Qu’allons-nous faire?
- Je ne sais pas. Il faut éviter d’en parler à Linda Edwards, elle va nous
accuser de meurtre c’est sûr. Quand je suis descendu à la cuisine, j’avais  
vu qu’un couteau manquait sur les douze. J’ai tout de suite fait le lien  
avec la porte fermée. Le meurtre vient de se produire, donc l’assassin ne  
doit pas être loin.
- Dans le terrain de la demeure, tu veux dire. dit Carenty.
- Quoi?
- Le terrain est gardé partout depuis la mort du maître Edwards. C’est Miss
Cafford qui m’a dit ça.

- Très intelligent. Il doit y avoir quelqu’un dans cette maison, qui l’a  
fait. Je n’ai pas la moindre idée de qui cela pourrait être, as-tu une  
liste des occupants de la maison?
- Oui, il y a : Miss Cafford, Coburn le jardinier, Linda Edwards, Christine  
Loyery la mère de Linda, Mike Anderson le serviteur tué et Miss Bertly  
celle qui nous a ouvert la porte il y a environ 5h.
- Hum, nous devrions les interroger. dis-je.
- Je vais les convoquer un par un, mais pas Miss Cafford elle nous a dit
tout, il me semble.
- Oui, oui.


CHAPITRE 4

Je suis troublé. Il y a seulement cinq heures, nous avions un seul crime à  
régler, mais là deux s’offrent devant nos yeux. Nous n’avons aucune idée de  
qui cela pourrait être. Tout le monde, sauf le jardinier qui a son alibi  
peut être impliqué dans ce nouveau meurtre. Quand j’y pense, il se pourrait  
qu’il y en ait d’autre. Je me demande où se trouve Christine Loyery, sa  
femme. Soit c’est elle qui l’a tué et s’est enfuie, soit c’est sa fille qui  
nous a menti. Je ne peux pas dire que ce soit sa femme, tant que nous ne  
savons pas où était-elle lors du crime. Sa fille a peut-être une raison de  
tuer ce gentleman. Par exemple que ce soit elle qui ait commis le meurtre,  
mais que Anderson l’aurait surprise, elle utiliserait la façon rapide et  
efficace une deuxième fois. Tout est possible. ce qui rend cette enquête  
bien embêtante c’est qu’il y a trop de possibilité, chaque personne n’a pas  
un alibi parfait, finalement même le jardinier n’en a pas, car il aurait pu  
le commettre et ensuite retourner en douce dans le jardin. Mes idées sont  
brouillées et je ne me comprends même plus. Miss Carenty ouvre la porte et  
laisse Coburn entrer. Je dis calmement :
- Assisez-vous, je vous en prie. Nous avons quelques questions à vous poser  
vous devez répondre honnêtement. Tout ce qu’il sera dit ici restera  
confidentiel.

- Bien, bien. dit-il en s’assoyant sur la chaise devant le bureau  
ensoleillé de M. Edwards.
- D’abord nous allons vous poser des questions que tout le monde va devoir  
avoir. Pouvez-vous me parler de sa vie en général, ses relations et ses  
occupations personnelles?
- Oui, je ne connais pas vraiment son côté personnel, mais le reste devrais  
être relativement facile à se rappeler. Edwards était un type mystérieux  
selon moi. Il demandait souvent à garder la haie du jardin haute, des fois  
je lui demandais son avis et il demandait à la descendre. Le mardi soir il  
allait à son club de poker privé et le jeudi il allait au restaurant avec  
sa femme. Ce que je trouvais mystérieux avec ce type c’est qu’il semblait  
toujours pensif et diabolique. Derrière ce bonhomme se cachait un homme  
mystérieux rempli de haine, mais ça, c’est selon mon point de vue.
- En parlant du club de poker, savez-vous c’est lequel? dis-je.
- Il me semble que cela soit le Club de Lewis Clintok. Il était un ami  
proche
de M. Edwards.
- Merci, j’appellerais plus tard. Pour finir, votre nom et votre adresse.
- Michel Coburn, 34 St-Elder avenue principale.
- Vous êtes marié? demande Carenty.
- Non, je suis un homme solitaire, les femmes c’est trop compliqué.
- Quel âge avez-vous?
- 39 ans.
- Eh bien, vous avez encore du temps pour vous trouver une femme. dis-
je en tournant mes yeux vers lui pendant que j’écris les informations qu’il
vient de me fournir.
- Je n’en connais pas vraiment et je vous répète elles sont nettement trop
compliquées de plus, j’ai une maladie incurable, ma vie est ruinée je n’ai
plus aucune raisons de me marier.
- Passons à un autre sujet, il y a eu un deuxième meurtre il y a environ une
heure. dis-je.
Son visage change. Il ouvre les yeux et se redresse rapidement. Il semble  
surpris.

- Ah-a-ah bon. Je ne savais pas. Il n’arrive même plus à bouger tellement  
que se doigts étaient refermés sur les accoudoirs.
- Oui, Mike Anderson, le serviteur, un couteau fiché dans son cœur. Je ne  
m’attendais pas à ce type de crime. Peut-être du même genre que celui  
d’Edwards, mais un couteau dans le cœur est bien différent. Le meurtre a  
été commis à la hâte, sinon l’assassin aurait pris tout son temps comme la  
dernière fois avec votre maître.
- Logique. confirme Coburn toujours aussi crispé.
- Monsieur Coburn si vous essayez de protéger une information, il faut la
dire.
- Non, je ne cache rien je vous jure.
- Bien, vous pouvez sortir maintenant. dit Carenty qui pointe la porte d’un
air pas convaincu.
Puis, il sort de la salle quelque peu perturbé. Je crois que ce deuxième  
crime est une sacrée affaire, probablement Anderson était le seul qui  
pouvait nous dire quelque chose, ainsi que McRonley. Il nous reste à voir  
sa femme et Miss Bertly. À moins que le club de poker puisse nous aider, il  
va falloir que je pose des questions à Lewis Clintok. Décidemment ce crime  
est toute une affaire. Je ne sais plus par où commencer. Par son meurtrier  
ou le meurtre lui-même? Miss Bertly à l’air de ce genre de femme qui sont  
capable de tout voir et dans les moindre détails. Visiblement nous devons  
l’interroger le plus vite possible avant qu’elle soit tuée. Puis, Carenty  
ouvre la porte et laisse passer Miss Bertly. Je m’exclame :
- Ah, vous voilà, je vous cherchais justement!
- Oh mon dieu, c’est horrible ce qui est arrivé! Anderson était un si gentil
homme et innocent! Il a dû voir quelque chose et le type l’a tué.
s’emporte Miss Bertly.
- En effet. dis-je. Miss Bertly vous êtes une des seules personnes qui peut
nous aider. Vous êtes une femme observatrice et je sens que vous savez
quelque chose.
- Hélas, non, je n’ai pas le moindre détail qui peut vous être utile. Je
deviens vieille et je ne porte plus attention à tous les détails autour de  
moi.

- Écoutez, le crime se serait passé le 6 mars. Je vous demande de fournir  
un effort pour vous rappeler de tous les moindres détails hors de la norme  
lors de cette journée. S’il y a eu un visiteur quelque conque ou quelque  
chose que M. Edwards aurait fait que n’est pas dans ses habitudes.
- Eh bien, à bien y penser je n’ai vu rien de très différent à part qu’il  
s’est couché plus tôt que dans ses habitudes, vers 11h35, mais sinon il  
semblait normal.
- Est-il allé quelque part cette nuit?
- Oui, il revenait de son club de poker, car c’était jeudi il me semble.
- Bon, parlez-moi de sa vie en général s’il vous plait.
- Oui, bon. Et bien... Edwards s’était trouvé beaucoup d’occupations pour
tuer du temps, puisqu’il est à la retraite. Vu qu’il était riche, il s’est  
inscrit dans ce club de poker il y a cela quelques années. Personnellement,  
je n’aime pas le poker, puisque tu peux tout perdre très vite! Je ne crois  
pas que c’était quelque chose dont il se souciait vraiment... ce qui était  
peut- être une erreur... Sinon, il allait très souvent dans son magnifique  
jardin se changer ses idées ou pour prendre simplement de l’air. Majestueux  
n’est-ce pas ce jardin?
- Oui, en effet.
- Je continue, c’était un homme très apprécié, du moins, je pense. Je ne
passais pas beaucoup de temps avec lui, mais plus avec sa femme.
- Vous pouvez m’en parler s’il vous plait. dis-je en sortant mon calepin.
- Oui, bien sûr! Une femme avec un bien bizarre caractère! Ces deux-là
faisaient vraiment bien la paire! Un homme plutôt mystérieux avec un femme  
peureuse, un couple dont on se souvient dès la première visite, à coup sûr!
- Pensez-vous que cela aurait pu attirer l’attention du meurtrier?
- Non, je crois que c’est plutôt l’argent que le meurtrier cherche...
- Bon, merci vous pouvez sortir maintenant. dis-je en pointant la porte.
Je dois vraiment appeler Lewis Clintok, il a dû se passer quelque chose  
dans cette mystérieuse soirée du 6 mars. C’est probablement ma seule chance  
de trouver le meurtrier. Je ne cesse de penser au résultat de l’autopsie  
qui ne sort pas. Tout peut se jouer sur ce résultat, si cela démontre  
aucune trace de poison ou d’intoxication ou rien du tout. Je réalise que je sue de partout et que  
mes mains sont moites...La porte s’ouvre rapidement et je vois Carenty avec  
une feuille et dit :
- Résultats de l’autopsie.
- Montre-moi ça. dis-je en lui prenant la feuille de ses mains.
Je retiens mon souffle. J’ouvre la dossier et je vois qu’il a été bel et  
bien intoxiqué. Je respire de nouveau. Donc, il y a un meurtre derrière  
tout ça, ce qui confirme que nous ne sommes pas des idiots. Seul petit  
problème, nous n’avons pas d’idée de qui ça peut être... Je crois que je  
vais aller au club de poker avant qu’ils ne se fassent tous tuer.

CHAPITRE 5


J’arrive chez Lewis Clintok, sa maison ne semble petite à côté de celle de  
Edwards. D’un rouge agressant, ses murs semblent être nouveaux. Je cogne à  
la porte doucement, puis un jeune homme très séduisant ouvre la porte, sa  
chemise à peine boutonnée et ses chaussures misent à la hâte. Je dis :
- Bonjour, êtes-vous Lewis Clintok?
- Oui, c’est moi-même, que voulez-vous, et qui êtes-vous?
- Lewis Stanford, police française. Je suis venu vous poser quelques
questions à propos du meurtre de M. Edwards, votre ami.
- Oui, entrez, je vous prie! Je vais me changer un instant.
La seconde qu’il dit ça, une femme descend les escaliers et me regarde  
perplexe. Je lui adresse un sourire à la Hercule Poirot. Elle regarde son  
amant et lui fait signe de s’approcher. Je reste sur place jusqu’à temps  
qu’il revienne me dire qu’il va se changer. Je marche dans cette demeure  
somptueuse et m’assoie dans un fauteuil recouvert de velours, dans la  
bibliothèque. Je regarde son bureau et me lève un peu curieux de voir que  
sont ces papiers. Je regarde et vois rien d’inhabituel, quelques factures  
et de la paperasse. Puis, il rentre en trombe dans la bibliothèque et  
m’adresse un sourire radieux. Il dit :

- Bonjour, je suis ravi de vous voir ici! C’est dingue ce qui est arrivé,  
vous ne trouvez pas?
Me voici devant un vrai français de France... Je soupire inconsciemment,  
son accent me tape déjà sur les nerfs.
- Oui, en effet. Je vais devoir vous posez quelque questions à propos de  
votre ami et le soir du crime, mais d’abord qui est cette femme que j’ai  
aperçue?
- Oh, c’est ma copine Mia elle est venue me rendre visite, elle vient de  
Paris. Elle devrait rester quelque jours encore.
- Bon, bon, je ne veux pas plus de détails de ce qu’elle vient faire ici,  
mais préparez-vous à peut-être devoir expliquer ce qu’elle vient vraiment  
faire dans ce coin perdu.
- Ah, euh... oui, c’est bon. dit-il tranquillement un peu perturbé.
- Bon, selon ce que certains m’ont dit, Edwards serait allé ici jouer au
poker la nuit du crime.
- Oui, effectivement, c’est juste. confirme-t-il.
- Bon, si j’ai bien compris, son résultat de son autopsie démontre qu’il
aurait consommé du poison très lent en termes d’effets. Il l’aurait  
consommé quelques heures avant sa mort à 1h15 du matin. La seule  
explication plausible c’est qu’il aurait été contaminé ici même. dis-je. Je  
referme mon calepin et le regarde.
- Wow, vous en avez des informations! Je suis d’accord pour ces faits, sauf  
le dernier. C’est tout à fait impossible qu’il se soit intoxiqué chez moi!  
C’est insensé! Pourquoi j’aurais tué ce bonhomme? Il me rapportait beaucoup  
d’argent vous savez? Je n’ai aucun motif pour commettre un tel crime!
- Oui, en effet, mais il ne reste qu’à demander aux autres et vérifier vos  
dires, voir si vous êtes un menteur.
- Mais puisque je vous le jure! s’époumone-t-il.
- Mon cher ami, notre jugement repose sur des preuves, je crains bien que
ce que vous me dites sont des paroles. dis-je calmement.
- Vous avez raison, monsieur. Je vais me calmer tout de suite. Je vais vous
fournir ce que je sais. dit-il doucement.

- Vous êtes mieux de le faire. dis-je avec un de mes regards noirs.
- Bon, il est arrivé vers 20h00, puis nous avons discuté en attendant que  
les autres arrivent. Puis, ils sont arrivés vers 20h30 nous avons joué
jusqu’à 23h00, puis il est rentré chez lui. C’est ce que je sais Monsieur.
- Pouvez-vous rentrer plus dans les détails, pour le moment c’est vague...
- Bon, et bien, nous avons parlé longuement de pleins de trucs, comme la
vieille Miss Caround qui a des problèmes de dos. Puis, les autres sont  
arrivés. Nous avons pris un verre, puis sommes sortis dehors pour nous  
changer les idées. Il faisait particulièrement beau cette journée, gros  
soleil et peu de nuages. Bref, nous avons joué au poker jusqu’à 23h00,  
comme je vous l’ai dit.
- Pouvez-vous me donner le nom de celui qui a gagné? dis-je.
- Martin Fulger. Puis il est parti, mais les autres sont restés jusqu’à  
minuit
puis ils sont partis. C’est tout ce que je sais.
- Bien, je vais communiquer avec votre ami, Martin Fulger.
- Voici son numéro. dit-il en me donnant son numéro.
- Merci, je vous tiendrais au courant s’il arrive quelque chose.
Je pars quelque peu perplexe, après tout, il n’a pas l’air du suspect  
numéro un puisqu’il affirme que Edwards lui rapportait beaucoup d’argent,  
donc aucun motif pour avoir commis une telle chose. Je passe le long du  
ruisseau et j’entends une conversation sur une dame qui vient de mourir,  
puis je comprends tout. Tout est simple. Facile. Il suffit que ceci soi  
bien vrai. Je cours au plus vite vers la demeure de milliardaires d’Edwards  
et j’accours dans son bureau. J’ouvre plusieurs tiroirs, jusqu’à temps de  
le voir. Mes mains tremblent, j’ouvre le papiers. Je lis au complet en  
sueur. Bingo! Tout est si clair. Je tiens le meurtrier entre mes mains.

CHAPITRE 6

- Bravo mon cher. dit mon patron en baissant ses lunettes et jetant la  
pièce à conviction sur son bureau parfaitement ciré.
- Merci, au juste je tournais en rond.

- Exact, ce testament explique tout, M. Edwards aurait modifié son  
testament quelque temps avant, incluant Lewis Clintok. Il lui donne une  
somme énorme, ce qui allume l’idée de meurtre chez Clintok. S’organisant  
avec le jardinier pour s’assurer qu’il n’est aucun témoins de leur  
discussion concernant le meurtre. Ce jardinier étant atteint d’une maladie  
incurable ce serait proposer pour l’aider. Apprenant que le serveur aurait  
tout entendu, le jardinier aurait appeler Lewis Clintok et lui aurait dit  
de le tuer au plus vite, le laissant ainsi entrer en douce. Vous, auriez  
remarquez que cette porte était fermée avait la conclusion que le tueur  
serait dans la maison, mais il était déjà parti rapidement. Puis, vous  
auriez demandé les clefs au jardinier qui bizarrement avait cette clef  
proche de lui... Puis, vous avez interrogez Miss Bertly qui vous confirme  
que le meurtre a dû se passer au club de poker. Arrivé là-bas vous n’avez  
aucune preuve ni avancement sur qui peut être le meurtrier. Puis en sortant  
de sa maison vous aurez entendu cette conversation à propos de cette  
vieille dame qui faisait part de son testament, ce qui alluma une idée en  
vous. Vous aviez tout compris. Puis, le jardinier eu la bonté de vous  
révéler l’explication derrière le désintérêt de la population envers sa  
mort : il était dans la corruption de diamant. Ce qui le rendait riche et  
populaire. De plus l’assassinat de M. McRonley n’a jamais existé, simple  
coïncidence. Il nous reste qu’à l’arrêter, ce cas est clos...

FIN


J'ai adoré ton histoire !! Elle est très intrigante, et surtout tellement bien écrite ! Tu as fait plein de détails, c'est incroyable ! Je la relis avec joie ! Meurtre Intelligent était vraiment une très bonne idée de ta part, je dis ça je dis rien, mais tu peux en être trèèèèèèèèèèèèèès fière !


Kili ✌ 

Commentaires

  1. Merci beaucouuuuup! Merci pour la petite pub et les mots gentils! C’est vraiment gentil de ta part!
    MissTout xoxo

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    Réponses
    1. De riiiiiiiiiien 😂 encore bravo bravo bravo 👏
      Kili ✌️

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    2. Il est super le texte !!
      Rey de https://monpetitblogculturel.blogspot.com/

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